lundi 26 janvier 2015

La flaveur du bois

Ce dimanche sera jour de repos.  Depuis le séisme, lors de mes séjours, je ne me rappelle pas en avoir pris un seul.  Il faut dire que l’équipe roule rond.
Je me sens bien. Il me faut assembler les pièces de différents casse-tête, qui s’ajustent aisément les unes aux autres. L’équipe me soutient et, déjà après quelque dix jours, Alban et Marie-Line sont autonomes. Deux jeunes talents animés d’un cœur sincère et généreux. Je ne les oublierai pas. 
Quant à Louis, à son 3e séjour, il nage comme un poisson rouge en liberté. Son départ approche; une deuxième semaine dynamique débutera mercredi matin.
Chaque départ, chaque arrivée dégage son parfum. C’est bien. La flaveur nette, capiteuse ou épicée, ranime alors la flamme du tout début.
Louis repart après deux semaines de travail intensif. Son domaine ? La construction. 
  • Le nombre de compagnons augmentant d’année en année, l’ajout d’une quatrième chambre à notre bivouac devenait indispensable. Rappelons que nous squattons le toit plat en ciment de notre agent M. Félix. D’Artagnan aura désormais sa propre couchette.
  • Aussi, Louis aura supervisé les réparations nécessaires aux maisons que nous avons jadis construites pour Freda et grand-mère Marie-Suzette.
  • Enfin, il aura assisté aux réunions de planification de la construction de l’agrandissement de 4 classes à l’école Saint-Joseph.
Le travail achevé, Louis repart le cœur fier et heureux. En prime, il rapporte chez lui la recette de la succulente sauce vinaigrette d’Alban.
Au nom de l’Équipe, mèsi anpil, anpil !

-- Antonio



/J.O.R.

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