jeudi 9 février 2017
Les Cayes
Bravo à l’Équipe Suisse!
Les maisons des familles Paul et Legene sont superbes! Érigées cet automne, elles ont résisté à l'Ouragan Mathew, comme toutes les précédentes. Seule la maison en contreplaqué de Freda a subi des dommages. En votre nom, Vincent et moi avons reçu l’hommage de leur vive reconnaissance.
Aussi vive, la reconnaissance des familles Jean-Julné (Papatanm), Hilaire (Thérèse, Pouchon, Guirlande) et Jean (Abner, André) pour la reconstruction de leur toiture, soufflée par Matthew. Mme Jean nous a offert un coq aussi hardi que superbe, que nous avons transporté en moto. Délicieux en sauce, grâce au talent de Kettlie.
-- Antonio
/J.O.R.
samedi 4 février 2017
St-Joseph, l'école (extrait du journal d'Antonio)
Les enfants apprennent dans la joie. Sourires radieux, sourires gênés, sourires moqueurs, sourires charmants, ineffables sourires… Ceux de Joseph-Guy, d’Annette, de Hugues, de Witchie, de Julien et de Margalie s’opposent à ceux plus discrets de Durinvil et de Jean-Arnold. Une belle équipe! Même accueil chaleureux, mêmes plaisirs. Laporte nous touche, nous habite.
Ils enseignent en inspirant la poussière de ciment, sous les coups de marteaux et scie, dans le brouhaha des porteurs d’eau de sable et de tiges fer. Depuis six ans et demi. Sous des bâches, sous des abris temporaires, dans une chapelle bondée où les lundis matins, le roi, et son petit price rivalisent avec les b-a, ba de Margalie. C’est terminé. Enfin les travaux seront terminés. L’an prochain, leur seul souci sera la pédagogie.
Je les admire pour leur courage et leur persévérance; je les aime pour leur passion et leurs idéaux. Côtoyer Joseph-Guy, Annette, Margalie, Hugues, Durinvil, Witchie, et les autres s’avère un rare privilège.
De gauche à droite, 1e rangée: Jean-Arnold, Margalie, Julien, Annette, Durinvil; 2e rangée: Hugues, Antonio, Witchie, Léonel, Joseph-Guy |
Jean-Arnold a perdu sa mère la veille de notre arrivée. Je lui ai offert un congé pour les jours qui suivaient. «Non, répondit-il avec sagesse et courage, rien ne sert de faire le zombie à la maison.»
Hugues a terminé le certificat en pédagogie offert par l’Université du Québec à Chicoutimi. Quatre années d’études à temps partiel, dont les cours étaient offerts par des professeurs bénévoles retraités. Le financement a été assumé par l’UNESCO.
Durinvil et Witchie ont terminé leur philo en juin. Ils se rendaient à Grand-Goâve tous les après-midi après leur journée d’enseignement. Le coût du transport en taxi mangeait complètement leur salaire. « Nous devons donner ce que nous avons reçu », expliquaient-ils avec conviction. Nous leur avons offert une prime.
Durinvil poursuit ses études les samedis et dimanches en pédagogie dans une université de Port-au-Prince. L’ordinateur est obligatoire. Alban, celui récupéré de mon frère lui aura été réservé; le neuf, pour Jeffry, le fils de Fritz, en 4e année de médecine.
Le remplacement des volumes endommagés par Matthew a coûté 250 $.
-- Antonio
/J.O.R.
dimanche 29 janvier 2017
Saint-Joseph – la construction de l'agrandissement
Extrait du journal d'Antonio (26 janvier 2017)
"La nouvelle construction sera complétée ce 3 février, avant mon départ, m’a-t-on promis. Et j’y crois. Fritz, Fenès sont à la tâche. L’architecture de l’édifice est superbe! Moderne dans ce pays du Moyen Âge, cependant sans détonner. Patrick a fait de la belle job!
Il ne reste que
- le lissage de la classe du haut;
- la finition de l’escalier;
- le seuil de l’escalier
- le seuil du bureau de Joseph-Guy.
La peinture est terminée, sauf pour une classe du sous-sol et le côté est de la bâtisse; on ne pourra évidemment pas peinturer en brassant le ciment. M’enfin!
-- Antonio
/ J.O.R.
samedi 28 janvier 2017
Des nouvelles d'Antonio
Le 11 janvier dernier, Antonio repartait pour Haïti. Son quatorzième séjour à Grand Goâve en 11 ans de travail humanitaire.
En temps normal, on reçoit des nouvelles dès son arrivée, au compte-goutte ou en pichet, ça dépend de la connexion et de la prolixité de bénévoles qui l'accompagnent. Mais cette année, c'est différent. Cette année, Antonio prend l'avion en famille.
D'abord il y a Vincent, son petit-fils, qui l'a accompagné du 11 au 26 janvier. Nous avons hâte d'entendre son récit!
Puis c'est au tour de Marie-Thérèse, son épouse et depuis le début l'un des piliers de l'équipe, à faire le saut sur le terrain. Antonio nous confie ressentir beaucoup de joie ("comme lors de leur première date en 1967); le temps qu'il mettrait d'ordinaire à la correspondance électronique, il le consacre sagement à ses proches.
Aujourd'hui, il nous a tout de même acheminé un compte-rendu des dernières semaines. J'en afficherai des extraits dans jours qui suivront.
En attendant, quelques sourires...
/J.O.R.
En temps normal, on reçoit des nouvelles dès son arrivée, au compte-goutte ou en pichet, ça dépend de la connexion et de la prolixité de bénévoles qui l'accompagnent. Mais cette année, c'est différent. Cette année, Antonio prend l'avion en famille.
D'abord il y a Vincent, son petit-fils, qui l'a accompagné du 11 au 26 janvier. Nous avons hâte d'entendre son récit!
Puis c'est au tour de Marie-Thérèse, son épouse et depuis le début l'un des piliers de l'équipe, à faire le saut sur le terrain. Antonio nous confie ressentir beaucoup de joie ("comme lors de leur première date en 1967); le temps qu'il mettrait d'ordinaire à la correspondance électronique, il le consacre sagement à ses proches.
Aujourd'hui, il nous a tout de même acheminé un compte-rendu des dernières semaines. J'en afficherai des extraits dans jours qui suivront.
En attendant, quelques sourires...
/J.O.R.
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