lundi 10 octobre 2016

D'autres nouvelles

Les témoignages affluent. Voici quelques courriels qui nous sont parvenus dans les derniers jours. Bien qu'aucun de nos collaborateurs directs n'aient été blessés lors du passage de l'ouragan, leur constat est clair: la situation à Grand Goâve est précaire, et à l'échelle du pays, c'est l'urgence d'agir.  On craint les maladies et la famine. Des réparations de bâtiment seront également nécessaire, de même que du remplacement de matériel. 

De Jeffry à Antonio, 2016-10-07
Allo M. Antonio, 
Vous allez bien?

Mardi matin vers les 2h du mat, c'était la tornade. Des maisons sont parties au vent, j'ai même pensé que la nôtre allait partir aussi. Des tôles ont coupé le cou de ceux, qui à 2h du mat étaient déjà sans abri. C triste!

Parlant de maladie, y'a le choléra qui, après chaque saison pluvieuse refait surface. Dieu seul sait ce qui nous attend.

Merci d'avoir poster mon texte. C'est gentil de votre part. Je me suis pas encore reconnecté sur Facebook depuis la dernière fois. J'espère que vos amis répondront nombreux aussi.

En effet, y'a un quartier à Port au Prince qui est dévasté. Des sinistrés pleurent dans nos radios en demandant de l'aide.

La reconstruction d'Haiti on se demande quand est-ce que ça va se faire.
Merci pour vos prières, j'espère que le Bon Dieu aura pitié de nous.
Dès que j'aurai d'autres nouvelles je vous écrirai. Pour vos parrainés, je vais prendre de leurs nouvelles un par un pour savoir comment ils vont.

Merci de rester solidaire à notre peuple. J'espère qu'un jour les haïtiens souriront au lieu de pleurer et que nos vêtements de deuil se changent en vêtements de fête.

A bientôt!

Jeffry 

/J.O.R.

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