lundi 23 décembre 2013
Chers amis...
En ce temps de l’année plus que tout autre, l’écart entre chez-nous à chez-eux se creuse.
Ici c’est la poudrerie; là-bas, c’est la poussière. Quarante degré celsius — vingt-sept de latitude — nous séparent.
Dans une ou deux semaines, on aura dépensé plus de deux milliards en dindes et en écrans plats au Québec — sans doute en Suisse aussi. Haïti, c’est l’étalon de notre démesure.
Mais ce n’est pas l'occasion d’une critique; au contraire, c’est l'heure de célébrer le pont qu'on s'efforce de bâtir entre nos mondes.
Noël, c’est une fête d’amour, d’espoir et de réjouissance en famille. À vous tous, chers lecteurs et donateurs, je vous souhaite de le vivre ici comme on le vit là-bas. L’essentiel est partout le même.
*
J’en profite aussi pour envoyer mes meilleurs voeux à Antonio et à l’équipe de bénévoles qui se préparent pour le départ vers Grand Goâve. De chez nous à chez eux, il n’y a que quelques semaines.
Pour tous ceux qui travaillent dans l’ombre: un rayon de reconnaissance. Ce n’est pas assez pour vous mettre au grand jour, mais vous vous reconnaîtrez. Santé, bonheur et amitié.
Joyeuses fêtes!
/J.O.R.
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