dimanche 6 janvier 2013
Le baluchon de la caboche
Bonswa mezanmni,
Les valises, ce n'est pas tout. Il faut aussi empaqueter dans la tête. Aujourd’hui est une journée d’étude. Ça fait depuis avril 2010 que je n’ai pas parlé créole. Mes mots sont éparpillés, il me faut y mettre de l'ordre.
Il n’y a pas que ma langue que je dois dégourdir. Ça fait aussi longtemps que j’ai animé des groupes d’enfants. Les jeux simples, sans matériel, qui servent à remplir les temps morts -- ces jeux que je pouvais naguère éternuer sur commande -- sont loin dans ma mémoire. Je suis donc aller à la banque -- la banque de jeux -- pour effectuer un retrait. Merci Google.
On a different note, I would like to emphasize that, for all that preparation, playing with Haitian kids is in fact easy, and a delight. No need to reinvent the wheel... and then to square it! No need for fancy material, elaborate scenarios, long-term goals and gummy bear rewards. Unlike camp counselors working in first-world countries, in Haiti one does not have to exceed the expectations of jaded, have-seen-it-all children (or worse... the expectations of their parents). There are no expectations. Everything is a discovery. My goal is to show them games that require no material, so that they may repeat them when I am gone. Exception made for soccer balls, elastics, and jumping ropes (and these tend to disappear or break quickly), best to show them how to play with their their hands, their feet, and their heads.
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