mercredi 8 août 2012

Madame Numa, petite marchande


La petite marchande me sourit. Son pas est rapide. Elle porte sans entrave un ventre qui sera délivré en mars, son dixième enfant. Pourtant, elle ne possède plus d’étal. Plus de pâte de tomates, d’oignons, de spaghetti, de savon à vendre. La pauvresse ne possède plus un rond.

Aujourd’hui, Madame Numa est heureuse. C’est son jour de chance! Une donatrice lui offre 100 $, suffisamment d’argent pour redémarrer son commerce.  Une fortune inestimable!

-- Antonio 

/J.O.R.

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